Information: Les chants de Constant Schmied peuvent être copiés depuis ce site. Vous trouverez des informations dans la rubrique "français". Die Lieder von Constant Schmied können von dieser Homepage kopiert werden. Sie finden dazu eine Information in der Empfangsseite Ici la liste des chants composés ou traduits par Constant Schmied / hier eine Liste der Lieder komponiert oder übersetzt von Constant Schmied
(Texte français ci-dessous) Constant Schmied wurde als Sohn eines Bergbauern in Tramelan BE geboren. Tramelan, zu Deutsch „Tramlingen“, befindet sich im Berner Jura nordwestlich von Biel. Seine Vorfahren sind um die Wende des vorletzten Jahrhunderts vom Emmental in diese Region gezogen und haben hier auf den Jurahöhen grosse Bauernhöfe bewirtschaftet. Die Familie war immer zweisprachig, was Constant später von grossem Nutzen war. Spezielle Schulen in deutscher Sprache gab es früher im Berner Jura nur ab der 1000-Meter-Grenze. Zu Hause wurde deutsch gesprochen und mit den Nachbarn sowie den Behörden französisch. Als Constant dem Jodlerklub Tramelan beitreten wollte, wurde er zuerst zum Männerchor geschickt, was er nicht wollte. Später, als 19-jähriger, wurde er aber trotzdem in den Klub aufgenommen. Dirigent Willi Altermatt hatte den Klub von Marcel Monnier übernommen. Als Willi Altermatt den Proben aus gesundheitlichen Gründen immer mehr fernblieb, hat Constant ihn um einige Erklärungen in der Musiklehre gebeten. Die Antwort: „Man kann dir nicht in fünf Minuten erklären, was ich in fünf Jahren gelernt habe. Geh und nimm Klavierunterricht, das gibt dir die nötige Grundlage“. Danach leitete er in Abwesenheit von Dirigent Altermatt den Klub. Später nahm Constant Schmied an Jodel- und Dirigentenkursen teil. Als nach einem Jodlerfest Dirigent Altermatt nicht mehr zu den Proben erschien, musste Constant den Klub übernehmen, da kein Dirigent gefunden wurde. Auch von Jean Clémençon hat er viel gelernt und einige Hinweise zur guten Klubleitung erhalten. Clémençon hatte schon bei den früheren Klubdirigenten Einfluss und gab Tipps in einer noch jungen Jodelregion. Der Jodlerklub Tramelan hatte aber auch seine Anfangsschwierigkeiten. Nach mehreren „ungenügend“-Bewertungen an den Jodlerfesten in den ersten Jahren erhielt man schliesslich Anerkennung mit einem „sehr gut“ am ersten Eidgenössischen in Freiburg in den 50er-Jahren. Infolge vieler Sängerwechsel konnte man später die beste Klasse nicht mehr erreichen. Constant Schmied hatte den Jodlerklub Tramelan massgeblich mitgestaltet. Während zehn Jahren übernahm er zusätzlich die Leitung der Nachbarklubs St-Imier BE und Péry-La Heutte BE. Mit seiner Schwester sang er etliche Jahre im Duett, bis seine Stimme nicht mehr für die hohen Lagen geeignet war. Constant Schmied hat das Werk von Marcel Monnier als Bindeglied zwischen den zwei Sprachregionen übernommen und weitergeführt. Er erkannte, dass das sehr begrenzte Angebot an Jodelliedern mit französischem Text klein war, und begann im Jahre 1971 mit dem Übersetzen von bekannten Melodien. Er hat Jakob Ummel gefragt, ob er seine Lieder übersetzen dürfe. „Übersetzen! Hauptsache, es wird gesungen“, lautete die Antwort. Ausser den Übersetzungen und den arrangierten Liedern stammen einige Titel mit eigenem Text von Constant Schmied. Das bekannteste Jodellied ist „der Früehlig, le Printemps“ mit Texten in zwei Sprachen auf der gleichen Partitur. Nur in französisch hat er das Chorlied „Un beau jour“ geschrieben. In Duettfassung sind „Le berger du Verbois“, „Adieu village“ und der Naturjodel „Appezeller-Stimmung“ erhältlich. Constant Schmied dirigiert und singt seit einigen Jahren nicht mehr. Wir danken ihm für den grossen Einsatz in der Jodlersache, vor allem im Namen der französischsprachigen Verbandsmitglieder. Im Jahre 1986 dankte ihm der BKJV mit der Ernennung als Freimitglied.
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Constand Schmied est né à Tramelan BE comme fils d’un paysan de montagne. Ces ancêtres sont venus dans cette région depuis l’Emmental, ceci à la fin de l’avant-dernier siècle. Ici, sur ces collines du Jura, ils ont exploités de grandes fermes. La famille a toujours été billingue, un avantage qui rendra service à Constant dans ses activités futures. Autrefois, des écoles spécialisées en allemand existaient dans le Jura Bernois uniquement dès l’altitude de 1000 m. A la maison, on parlait l’allemand, avec les voisins et les autorités le français. Constant voulait se joindre au club des yodleurs de Tramelan, mais on l’a envoyé d’abord au Choeur d’hommes, ce qu’il ne voulait pas. Plus tard, à ses 19 ans, on l’a tout de même accepté. Son directeur Willi Altermatt a repris la société de Marcel Monnier. Willi manquait de plus en plus à de nombreuses répétitions, dû a ses problèmes de santé. Constant l’a prié de lui donner quelques explications de la base musicale. Sa réponse: „On ne peut t’expliquer en 5 minutes ce que j’ai appris en 5 ans! Vas prendre des leçons de piano, une base nécessaire pour comprendre la musique“. Plus tard, Constant a remplacé le directeur lors de son absence. Afin de faire des progrès, il a participé à des cours de yodleurs ainsi qu’à des cours de direction. Quand, par la suite, le directeur actuel n’avait plus la force de diriger le club, c’était Constant qui a repris sa responsabilité musicale. Constant a également appris énormément de Jean Clémençon, qui était un ami de longue date des anciens directeurs de la société. Le club des yodleurs de Tramelan avait pas mal de problèmes au début de son existance. Après plusieurs classements dans la note 3, ils ont réussit un „très bien“ lors d’un premier passage à une Fête Fédérale, ceci à Fribourg dans les années 50. Malheureusement, à la suite de plusieurs changements de chanteurs, ce niveau n’a pas pu être maintenu. Constant Schmied a considérablement contribué au succès de la société. Pendant une dixaine d’années, il a également pris la direction des clubs de yodleurs voisins, St-Imier BE et Péry-La Heutte BE. Avec sa sœur, il a formé un duo de yodleurs pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que sa voix ne permettait plus les tons très aigus. Constant a continué la liaison entre les deux régions linguistiques, commencé par Marcel Monnier. Il a constaté que le nombre de chants avec texte en français était très limité. Il a donc commencé,depuis 1971, a traduire des mélodies connues. En demandant à Jakob Ummel, s’il permettait qu’il traduise ses chants, celui-ci a répondu: „Traduis! L’essentielle, c’est qu’on les chante“. Outre les traductions et les chants arrangés, Constant a composé quelques mélodies avec son propre texte. Le plus connue pour choeur d’hommes, „Der Früehlig – le Printemps“ à même été écrit en deux langues. Uniquement en français on trouve „Un beau jour“. Des chants pour duos de yodleurs sont „Le berger de Verbois“, „Adieu village“ ainsi qu’un Yodel „Appezeller-Stimmung“. Constant Schmied ne chante et ne dirige plus depuis quelques années. Nous le remercions pour tout son soutien aux yodleurs, mais surtout aux yodleurs de langue française. En 1986 le BKJV (association bernoise des yodleurs) l’a honoré avec la mention „membre libre“.
Quelle / source: „Alpenrosen“ 2/2005, „75 Jahre BKJV“, TA, Stand / état 21.5.07 |